Sorte de masque théâtral mimant l'expression d'un personnage animé du souci social d'Éducation pour tous, dans une société où les impôts financeraient enfin d'autres choses que la si inutile gratuité scolaire. Effet garanti sur scène :
Le chèque éducation s'adressant à tous
- Ô peuple, tu auras les moyens de choisir l'école de tes enfants, grâce à ce bon d'une valeur de deux fois le montant minimal autorisé par l'union européenne. A toi de jouer !
Le chèque éducation quitte la scène d'un pas aérien. On découvre un homme assis devant son ordinateur.
Gudule consultant son solde bancaire sur Internet
- Diantre ! Mon salaire entier est passé dans le règlement de la dernière facture EDF, que faire ?
Loute en voix off, depuis la cuisine
- Chéri, tu sais bien qu'il est de notre devoir de citoyen de financer les investissements à l'étranger des entreprises françaises. Allons, arrête de râler et cherche plutôt une autre école pour le petit car nous ne pourrons plus payer l'actuelle.
Gudule tapant "école discount" sur Google
- Tiens, Lideulschool propose un forfait trimestre à 120 euros. Mais tu crois pas qu'il va faire la tête ? Ca fait trois fois qu'il quitte ses copains cette année, la dernière fois bonjour la crise...
Loute s'approchant, un torchon à la main
- Il comprendra très bien, plus tard. Et puis j'ai lu que c'était bénéfique de varier les contextes d'apprentissage dès le CP...
Monstrueux, mais envisageable.
RépondreSupprimerPenser à un p'tit chèque-emploi sévice, aussi...
t'as vu ce qui se passe en Corée (du sud !) ? excellent article de Télérama : http://www.telerama.fr/monde/en-coree-apres-l-ecole-c-est-encore-l-ecole,58489.php
RépondreSupprimerObama est admiratif, c'est l'avenir de notre société : les enfants pour pouvoir "réussir" vont suivent de plus de cours de soutien, ils se lèvent à 6h et jusqu'à 22h étudient... ensuite ils font leurs devoirs. La Corée est au top du classement Pisa, on comprend pourquoi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_PISA
et voici les liens en mieux :
RépondreSupprimerTélérama
Pisa
Mike,
RépondreSupprimerJoli le sévice compris ;) Oui, on caresse souvent le monstrueux du bout des doigts en ce moment.
Lucia,
Vu de près. J'ai enseigné le français en Corée du Sud. Restera dans ma tête cette frêle jeune fille en uniforme, une lycéenne qui prenait mon cours de 7h du matin... Une brindille qui peinait à ouvrir un énorme dictionnaire posé sur sa table, qui finissait systématiquement par s'assoupir puis partait à toutes jambes à la fin, rougissant et évitant mon regard. (Puis-je ajouter que la conjugaison coréenne est d'une simplicité désarmante pour nous, les latinophones ? Au moins quelque chose qu'ils n'ont pas à réviser tous les soirs !)
Merci pour les liens. Ah, les enquêtes PISA, le meilleur et le pire...
Ca me fait penser aux "ateliers" ludiques et créatifs post-temps scolaire, style "ateliers bleus" pour les enfants, pardon les élèves,qui attendent à l'école le retour des parents au lieu d'être seuls à la maison. Cette année presque tous les ateliers de mon école sont devenus "aides aux devoirs"!!!
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