Par les temps qui courent les quotas ont mauvaise presse. Il y a de quoi. Quoi de plus débile et de plus kafkaïen au sens administrativo-absurde du terme que l'imposition de "quotas" d'expulsions, d'arrestations, de contraventions pour manquement à la réglementation sur l'éclairage des véhicules à deux roues ? Au moins au temps où c'était les quotas de pêche ou les quotas laitiers qui faisaient les pages cinq des journaux, il y avait un aspect vaguement bucolique à l'évocation de ces règles étranges : si je suis un pêcheur canadien je ne dois pas pêcher plus de quinze tonnes de poissons mesurant plus de quinze centimètres, si je suis une vache limousine je ne dois pas produire plus de vingt-deux litres dans toute période de quarante-huit heures consécutives...
Et le quota des chansons en français sur les radios libres ! Cette trouvaille géniale adoptée par le gouvernement de l'époque - juste au moment où de toutes façons la plupart des gens commençaient à en avoir marre des chansons en anglais - a surtout réussi à donner la migraine aux programmateurs de radios "communautaires", c'est à dire s'adressant à d'autres communautés que la majoritaire en ce beau pays de merde. Franchement 60% de salsa francophone sur Latina, ça le faisait plus trop....
Et puis, a-t-on idée de se donner comme quota la rédaction d'un billet de blog par jour ? Et si on n'a pas envie, hein ?
Et le quota des chansons en français sur les radios libres ! Cette trouvaille géniale adoptée par le gouvernement de l'époque - juste au moment où de toutes façons la plupart des gens commençaient à en avoir marre des chansons en anglais - a surtout réussi à donner la migraine aux programmateurs de radios "communautaires", c'est à dire s'adressant à d'autres communautés que la majoritaire en ce beau pays de merde. Franchement 60% de salsa francophone sur Latina, ça le faisait plus trop....
Et puis, a-t-on idée de se donner comme quota la rédaction d'un billet de blog par jour ? Et si on n'a pas envie, hein ?